A la découverte des populations indigènes 👵🏾🧕🏾🧝🏾 


La richesse est dans le cœur et la terre !

Ces 6 derniers jours confirment une nouvelle fois que la définition du bonheur et des choses essentielles est bien différente selon le coin du monde où on se trouve.

Quand certains attendent la fin du mois pour pouvoir s'acheter le dernier téléphone ou la dernière fringue à la mode, d'autres espèrent juste pouvoir (sur)vivre dans des territoires reculés et/ou arides.  


📍Minca :

On en avait marre des villes, et les endroits naturels nous manquaient. Nous voilà donc en direction du village de Minca dans la Sierra Nevada, la plus grande chaîne de montagne de bord de mer. On avait réservé une chambre au milieu de la nature, perchée sur la colline dans la merveilleuse maison familiale de Mundo Nuevo. Lieu créé par un Belge de 28 ans en 2016 en collaboration avec les indigènes locaux. L'objectif : s'engager de façon positive envers la planète et arriver à faire vivre ce lieu en étant le plus autonome et responsable possible. Objectif réussi.

A Minca, nous avons randonné, visité une ferme bio de café et cacao, visité un village indigènes et parlé avec eux, admiré un merveilleux coucher de soleil, fait massé, rencontré des gens merveilleux du monde entier. Des français : bretons (on espère que vous êtes bien rentrés), lyonnais, des canadiens, québécois, colombiens, New-yorkais, mexicains, belges... On a échangé, joué au Parques, au Uno. Enfin bref, on a rechargé les batteries, à tel point qu'on a prolongé notre séjour d'une nuit chez eux, on se sentait comme à la maison.


📍La Guajira : Cabo de la Vela et Punta Gallinas

Ce séjour dans la jungle était nécessaire avant notre séjour dans la Guajira. Région indigène de la Colombie, principalement constituée d'un désert. C'est au départ de Riohacha qu'on a entamé un trek de 3 jours en 4x4 dans les terres arides des Wayúu.

2 4x4, 2 guides, 8 colombiens en vacances et nous deux. C'était hors du temps et loin de tout ce qu'on a pu vivre jusqu'à maintenant dans ce voyage et dans nos vies. Nany connaissait la pauvreté avec Cuba, mais dans la Guajira c'est des enfants (pour certains qui savent tout juste marcher) au bord des routes qui mendient et bloquent les accès par des péages fait de brics et de brocs. Pour laisser- passer, nous devions payer par biscuits, eau, jus de fruits, café en poudre... Leurs "maisons" : 4 poteaux, un toit et parfois pas de murs en dur ou pas de mur tout court. La plupart dorment en Chinchoro (hamac) et ont accès à très peu d'eau potable, se lavent dans les ruisseaux ou flaques (en saison de pluies).

Même si nos lieux d'hébergement étaient très basiques et insolites nous avions tout de même un hamac pour dormir, accès aux douches, sanitaires et on avait un plat copieux à chaque repas (beaucoup de poissons du fait de la mer des caraïbes qui borde la Guajira).

Et l'ambiance était superbe : on s'est tous très bien entendu, on a dansé, chanté, rigolé, fait de la planche de surf sur la dune Taroa, appris l'espagnol et surtout rencontrés des gens merveilleux qui nous ont gâté et beaucoup appris sur leur pays. Ils étaient eux aussi, très attentifs à nos récits quand on parlait de chez nous.


Bref, vous l'aurez compris ces derniers jours nous ont réchauffés le cœur et l'ont brisés en même temps.

Il n'y a pas mieux comme dicton : Les voyages forment la jeunesse. Et c'est qu'en voyant ces choses-là de ses propres yeux qu'on s'en rend compte. Nos photos ne sont qu'une infime retransmission de la réalité.


Profitons de chaque instant en toute conscience 🧘🏻‍♀️🧘🏼‍♂️, de n'importe quel endroit du monde.